Bourse de Soutien à la création jeunes diplômé.e.s UCArts 2020 pour la compositrice.
Production Compagnie Humaine, en collaboration avec la Maison d’Arrêt de Grasse & le Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation des Alpes-Maritimes, avec le soutien du Ministère de la Justice, la Direction Interrégionale des Services Pénitentiaires PACA-Corse, le Ministère de la Culture / DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur – Pôle Public et territoires. Cette création a bénéficié du soutien de l’IDEX UCAJ.E.D.I UNIVERSITÉ CÔTE D’AZUR avec les détenus de la Maison d’Arrêt de Grasse ainsi qu’une bourse de soutien à la création jeunes diplômé.e.s UCArts 2020 pour la compositrice.
Éric Oberdorff a mis en oeuvre entre 2014 et 2018 deux projets d’envergure à l’attention des détenues de la Maison d’arrêt de Nice : Corpus Fugit et Sur ma peau. Ils ont conduit à la réalisation de deux séries de photographies exposées en France et en Italie, et de deux court-métrages projetés et primés dans des festivals en France et à l’international.
Initié en 2018, le cycle de création UTOPIES explore nos modèles de construction et de développement présents, passés, futurs, réels, imaginaires, qu’ils soient réussites ou échecs.
En résonance à cette thématique, Éric Oberdorff propose de développer le projet Ma vie rêvée qui, comme les projets précédents, conjugue rencontre, pratique et création artistique. En compagnie du danseur Luc Bénard et de la compositrice Sarah Procissi, Éric interviendra auprès de détenus de la Maison d’arrêt de Grasse avec une série de 10 ateliers chorégraphiques, ainsi qu’une exposition photographique et des temps de rencontre-discussion à l’attention des détenus et des personnels. En amont puis en parallèle, les trois artistes s’attèleront à la création du solo Ma vie rêvée sur le thème des utopies personnelles et dont les représentations en milieu carcéral et pour le tout public permettront de nourrir le dialogue dedans/ dehors. Pour écrire le solo, Éric Oberdorff et Luc Bénard puiseront dans leurs expériences passées et feront évoluer la matière chorégraphique développée en s’inspirant des états de corps explorés par les détenus lors des ateliers. De son côté, la compositrice Sarah Procissi utilisera également pour nourrir sa composition électro-acoustique la matière sonore collectée lors des ateliers .
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